Grève dans les hôpitaux : les anesthésistes rejoignent les urgentistes
Le mouvement prend de l'ampleur. Après les médecins urgentistes, en grève depuis le 24 décembre, c'est au tour des anesthésistes-réanimateurs de protester pour réclamer une meilleure reconnaissance de leur travail. Une grève toutefois symbolique puisque les médecins sont à leur poste et les soins, évidemment, assurés. Les urgentistes se disent tout à fait disposés à entrer en négociation avec le gouvernement. Le but : trouver une solution pour indemniser les quelque 23 millions d'heures supplémentaires impayées et les 3,5 millions de jours de congés accumulés sur les comptes épargne-temps. Syndicats d'urgentistes et d'anesthésistes dénoncent à ce sujet des promesses non tenues du gouvernement. Ils estiment le coût des heures impayées entre 800 et 900 millions d'euros. De son côté, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot dit disposer de 572 millions d'euros et assure que l'Etat a les moyens de faire face aux demandes.