Antennes relais, mobiles... Un débat pour déterminer les risques

Alors qu'aujourd'hui s'ouvre, ce que de nombreux médias appellent le "Grenelle des ondes", le débat sur les effets sanitaires des antennes relais, mobiles, wifi et consorts est des plus agités. Oui ces ondes son dangereuses, non elles ne le sont pas, elles le sont peut-être mais nous ne pouvons pas savoir… Personne ne l'entend de la même oreille. Les différents acteurs, pouvoirs publics, associations, scientifiques, n'arrivent pas à s'entendre sur la question et le citoyen, lui, ne sait pas trop quoi penser… Et c'est là l'objectif de cette table ronde, déterminer les enjeux du débat afin que le citoyen puisse être mieux informé sur les risques réels et adopter des mesures en conséquence.
En effet, Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat en charge de l'Economie numérique, et Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'Ecologie, ont ouvert ce matin une table ronde sur le thème : "Radiofréquences, santé, environnement."
Les associations, parmi lesquelles Robin des Toits et Priartem notamment, déplorent le fait qu'aucun scientifique n'y soit invité. Interrogée sur la question dans Le Figaro (édition du 22/04/09), la ministre déclare que "les experts n'expriment pas des attentes, mais apportent leur éclairage scientifique aux discussions. C'est pourquoi, c'est au cours des réunions de travail ultérieures que des experts, choisis par les parties prenantes, pourront être invités afin d'apporter leur contribution aux débats".
D'ailleurs, elle s'inquiète plus particulièrement des dangers du mobile, toujours à proximité, et donc plus préoccupant selon elle que les antennes relais. Pourtant, ce sont ces dernières qui inquiètent plus particulièrement les riverains puisque de nombreuses plaintes visant à les faire retirer (du moins à les éteindre) ont abouti, au grand dam des opérateurs. C'est au nom du principe de précaution que la justice à donné raison aux plaignants (à Lyon, Angers et Carpentras pour l'instant). Beaucoup de choses à attendre donc de ce débat sous haute tension, qui tentera de réconcilier opérateur, associations, scientifiques, politiques et citoyens.

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