Pour sauver des vies, il faut l'avoir dit
A l'occasion de la 11e Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe, l'Agence de biomédecine souhaite interpeller le plus grand nombre de personnes favorables au don d'organes après la mort.
Quel que soit notre âge, notre choix peut sauver des vies, à condition qu'il soit dit. Tel est le leitmotiv de la campagne 2011, déclinée sous la forme d'un spot TV et relayée par un dispositif internet, qui permet au grand public de poser des questions à des médecins spécialistes et des personnes greffées.
En France, le don d'organes est sous le régime du consentement présumé, c'est-à-dire que chacun est un donneur potentiel. Il existe une liste sur laquelle on peut s'inscrire pour exprimer son refus de don (le registre national des refus), mais pas de liste pour dire que l'on y est favorable. Aussi, lorsqu'un prélèvement d'organes est envisagé, le personnel médical doit s'assurer auprès des proches que le défunt n'était pas opposé, même s'il n'est pas inscrit sur le registre des refus, chose qu'il a vérifié en première instance.
Le problème se pose lorsque le sujet n'a jamais été abordé par la personne défunte et conduit généralement au refus des proches, qui se trouvent alors dans une situation de désarroi. D'où l'importance de dire à sa famille que l'on souhaite donner ses organes après sa mort : cette parole échangée peut permettre, un jour, de sauver des vies.
A l'occasion de cette journée, l'association Laurette Fugain, la fondation Greffe de Vie et l'association Grégory Lemarchal souhaitent également sensibiliser le grand public aux Dons de vie en éditant la carte "Se donner pour la vie". Il s'agit d'un petit guide pratique prenant la forme originale d'un dépliant accordéon, de la taille d'une carte de crédit. Les différentes formes de don y sont présentées, ainsi que les modalités concrètes pour faciliter le passage de la bonne intention à l'acte concret du don.
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