Les médecins plus favorables à la vaccination contre l'hépatite B
La majorité des médecins sont aujourd'hui favorables à la vaccination contre l'hépatite B des adultes à risque. En France métropolitaine, ce sont 250 000 personnes qui ignorent qu'elles sont infectées par les virus des hépatites B et C. La faute à un dépistage encore trop négligé.
Neuf médecins généralistes sur dix sont favorables à la vaccination contre l'hépatite B des adultes à risque et 78 % le sont pour les adolescents, selon une enquête de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES). Les derniers chiffres de l'Institut de veille sanitaire (Inves) révèlent par ailleurs que chez les nourrissons âgés de 6 mois, la couverture vaccinale contre l'hépatite B a augmenté de 160 %. Avec la suspicion concernant la vaccination, c'est toute une génération qui n'avait pas été vaccinée contre le virus de l'hépatite B dans les années 90 et qui entre aujourd'hui dans la tranche d'âge à risque. Plusieurs études ont dorénavant établi qu'aucune donnée ne permet d'affirmer que ce vaccin augmente le risque de sclérose en plaques.
Plus contagieux que le VIH, les virus des hépatites B et C se transmettent généralement par le sang. Tatouages, piercings, prise de drogue par voie intraveineuse ou nasale font partie des situations à risque. Le virus de l'hépatite B peut également être transmis par voie sexuelle ainsi que de la mère à l'enfant au moment de l'accouchement. Selon l'Inpes, près de 500 000 personnes ont une hépatite chronique en France métropolitaine, 300 000 pour les hépatites B chroniques et 200 000 pour les hépatites C chroniques. La moitié d'entre elles ignorent pourtant qu'elles sont infectées. Trop peu de personnes pensent en effet à se faire dépister face à ces maladies qui peuvent être très silencieuses et qui sont responsables de cirrhose et de cancers.
Source : Inpes