Après le Médiator, trois autres médicaments critiqués
Quelques semaines après le scandale du Médiator, la revue médicale Prescrire revient à la charge en demandant le retrait de trois autres médicaments.
L'influence de la revue médicale Prescrire, rédigée par des professionnels de santé, n'est plus à prouver après le récent scandale du Médiator. Dans son numéro de janvier, la revue alerte sur les effets indésirables de deux autres médicaments.
Le buflomédil est un médicament vasodilatateur utilisé pour soulager les personnes souffrant d'artérite. La revue accuse ce médicament "d'effets indésirables neurologiques et cardiaques, parfois mortels". Elle demande son retrait du marché, d'autant qu'il est "sans intérêt thérapeutique démontré".
Le deuxième médicament incriminé est le nimésulide, un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) utilisé contre l'inflammation et les douleurs. Des cas d'hépatites graves ont été constatés dès le début de sa commercialisation et son efficacité ne semble pas supérieure à d'autres AINS disponibles.
Enfin, c'est le vinflunine, un anticancéreux notamment utilisé dans le traitement de certains cancers de la vessie, qui, selon la revue, montre une "balance bénéfices-risques défavorable" et dont le retrait est aussi préconisé.
Source : Prescrire
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