Le point G est un mythe
Et donc, comme tous les mythes, irréel… Une étude britannique du King's College de Londres, révélée par le Dailymail, a évalué chez plus de 1 800 femmes (âgées de 23 à 83 ans) la possibilité de l'existence du point G. C'est la première étude de cette ampleur sur ce sujet. Les femmes choisies pour l'étude étaient toutes des jumelles, issues de paires de vraie jumelle (monozygote) ou non (dizygote). C'est la comparaison entre ces deux groupes qui est intéressante puisque les vraies jumelles ayant les mêmes gènes, les prédispositions au point G seraient similaires. Parmi l'ensemble des femmes, 56 % ont déclaré avoir un point G. Selon l'hypothèse du départ, une jumelle monozygote aurait donc plus de chance de trouver son point G si sa sœur identique l'a trouvé. Or, les résultats sont là : les jumelles monozygotes ne sont pas plus nombreuses à trouver leur point G que les jumelles dizygotes. Les vraies jumelles ont des réponses aussi différentes que les fausses. Les responsables de l'étude en concluent donc que « le point G est subjectif » et son existence ne peut être démontrée anatomiquement. Il serait, toujours selon les auteurs de l'étude, issu de l'imagination féminine, encouragée par les médias.Une précision néanmoins intéressante, les femmes déclarant avoir un point G sont statistiquement plus jeunes et aussi plus actives sexuellement. Enfin, histoire de s'instruire encore un peu sur le sujet, l'hypothèse du point G vient d'un gynécologue allemand appelé Ernst Grafenberg (d'où le G) qui avait alors définit la zone érogène en 1950.
Pour en savoir plus : l'article du Dailymail