En Papouasie Nouvelle-Guinée, des Sidéens enterrés vivants

Dans l'espoir de lutter contre la propagation du VIH, certains villageois de Nouvelle-Guinée enterrent les malades vivants. C'est ce qu'a constaté Margaret Marabe, une responsable humanitaire de l'association Igat hope.  Les habitants lui ont expliqué qu'ils n'avaient pas les moyens de soigner les personnes malades et qu'ils avaient peur d'être contaminés à leur tour si elles restaient vivre avec eux. Ils ont également affirmé que la pratique était courante dans la région. Margaret Marabe rapporte que dans certains villages, des femmes ont été torturées et tuées, accusées d'avoir jeté des sorts à des malades, en réalité atteints du Sida, qu'ils voyaient mourir sans comprendre pourquoi. La responsable humanitaire a lancé un appel au gouvernement papou pour que les campagnes d'informations sur le VIH atteignent aussi les zones rurales. En Papouasie Nouvelle-Guinée, le nombre de personnes infectées aurait augmenté de 30% depuis 1997.