Chiro, kiné, ostéo, rebouteux... S'y retrouver Soulager et réparer, du bébé au vieillard

Si la chiropratique s'intéresse à une partie bien spécifique de notre anatomie, son champ de compétences n'en est pas moins étendu. Eh oui, les pathologies provoquant des douleurs dorsales sont nombreuses. Et peuvent se développer à tous les âges. Voici quelques exemples en vrac :

la chiropratique peut soulager le dos des femmes enceintes, soumis à rude
La chiropratique peut soulager le dos des femmes enceintes, soumis à rude épreuve. © Association française de chiropratique


 La femme enceinte souffre souvent de douleurs lombaires liées à son poids qui augmente (surtout sur l'avant, qui plus est). Comme elle ne peut pas prendre d'anti-inflammatoires, la chiropratique peut représenter une bonne solution.

 Le bébé peut avoir souffert du traumatisme de la naissance, notamment si l'on a eu besoin d'employer des forceps ou une ventouse pour l'aider à venir au monde. Il n'est pas rare qu'il ait par exemple un torticolis.

 Plus tard, l'enfant et l'ado qui portent un cartable de la moitié de leur poids ont souvent des problèmes de dos, à commencer par la traditionnelle scoliose.

 A l'âge adulte, les déplacements de vertèbres et autres réjouissances font partie des problèmes qui peuvent toucher les sportifs, de haut niveau ou du dimanche.

 Nul besoin d'ailleurs d'écumer les stades pour malmener son dos. Le simple fait de passer sa journée devant un ordinateur, parfois dans une mauvaise position, peut suffire à déclencher une lombalgie.

 Chez les seniors, ce sont souvent les douleurs liées à l'arthrose qui posent problème.

Pour chacun de ces cas de figures, c'est la douleur qui pousse à consulter. L'ennui, c'est qu'elle ne survient que lorsque le problème est déjà installé depuis un certain temps et s'est donc développé. L'idéal serait de consulter le chiropraticien régulièrement, en prévention, afin de régler les déséquilibres avant qu'ils ne détraquent la machine.

Pas de contre-indication

Il n'existe pas de contre-indication particulière : le chiropraticien va simplement adapter son traitement. "Cela peut être le cas par exemple pour les personnes qui souffrent d'une infection osseuse ou de rhumatismes inflammatoires importants, commente Caroline Lambert. Dans ce cas, nous emploierons tout simplement une autre technique. Même chose pour les patients atteints d'un cancer. D'où l'importance d'avoir une formation très poussée en termes de connaissances médicales."

Par ailleurs, le chiropraticien connaît ses limites, il est formé pour poser un diagnostic et n'outrepasse pas ses compétences : s'il décèle une pathologie qu'il ne peut pas soigner, il le dit clairement au patient et lui conseille de plutôt consulter un médecin.

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