Par temps maussade, on manque souvent d'énergie et de motivation. Les intérêts sont restreints et on s'ennuie plus facilement. Cela s'apparente à une dépression saisonnière. Conseils : sortir dès qu'il y a un rayon de soleil et faire 30 minutes de luminothérapie.
Quand on manque de soleil, on produit moins de sérotonine, une hormone qui régule l'appétit. Cette perturbation entraîne des irrépressibles envies de manger, surtout des aliments gras et/ou sucrés, avec parfois une prise de poids.
Le manque d'ensoleillement incite le corps à produire de la mélatonine, l'hormone du sommeil, ce qui peut vous mettre dans un état asthénique permanent (perte d'énergie, fatigue chronique, somnolence en journée) avec un besoin exagéré de sommeil.
Le manque de soleil donc de vitamine D affaiblit le système immunitaire car le nombre de globules blancs, réputés anti-infectieux, diminuent. Vos défenses naturelles sont réduites et vous êtes plus vulnérable aux virus (rhume...).
Le manque de soleil dérègle l'horloge biologique (qui contrôle les phases de sommeil) et incite à moins se dépenser en journée. Résultat : le sommeil est mauvais, moins réparateur et les insomnies plus fréquentes.
Le manque de soleil dérègle l'horloge biologique, ce qui impacte l'humeur. De même, il est fréquent d'avoir des carences en vitamine D qui est bénéfique pour le moral. Résultat : on rumine et on est triste ou de mauvaise humeur sans trop comprendre pourquoi.
La baisse de la libido est aussi une conséquence du manque de soleil. Dans la revue Cell Reports, des chercheurs ont montré qu'une sous-exposition solaire "réduisait les niveaux d'hormones stéroïdes sexuelles et le comportement sexuel".