"J'aime faire plaisir aux autres" "Je revendique mon droit à la gentillesse, tant pis si j'y perds un peu"

Parfois, on se laisse déborder par sa nature gentille, tant et si bien que des personnes mal intentionnées en profitent plus que de raison. Des collègues, la plupart du temps...

Mirabelle : Ma gentillesse s'exprime par de la sottise ou un savoir-vivre qui n'existe plus aujourd'hui. Je m'efface et essaie d'agréer les autres, par pure gentillesse uniquement. Je préfère ne pas imposer mes désirs et que tout le monde soit content. À mon détriment puisque mes collègues en abusent. Les amis et la famille ont été prévenus de l'arrêt de ma gentillesse et n'en abusent plus. Je ne peux jamais prendre mes congés au moment où je le souhaite, contrairement à celles qui sont plus malignes que moi pour cumuler les jours et posent leurs congés sans me demander. Je viens encore d'être aujourd'hui victime de ma gentillesse. Elles se savent de mauvaise foi, mais se retournent contre moi. L'union fait la force et je n'arrive pas à obtenir le reliquat de mes congés d'été 2008."

Agnès : "Certaines personnes en usent et en abusent, sachant que je ne saurai pas dire non. Des amis, des collègues, qui me sollicitent de plus en plus, pour des raisons de moins en moins valables et qui une fois sorties de leurs ennuis m'oublient. Pas de reconnaissance mais en plus certaines profitent des confidences que j'ai pu faire pour s'en servir contre moi. Lorsque je donne, je me vide moi-même, c'est la théorie des vases communicants. Lorsque je suis fatiguée, déprimée, qui me réconforte ? Mon mari et mon fils. Eux me trouvent trop bête de toujours tomber dans le même panneau. Pourtant, je revendique mon droit à la gentillesse, je trouve que cela manque dans notre société et tant pis si j'y perds un peu."

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