Combattre les kilos émotionnels Quel type de mangeuse êtes-vous ?

certaines femmes 'compensent' leur mal-être avec de la nourriture.
Certaines femmes "compensent" leur mal-être avec de la nourriture. © Thinkstock

Vous mangez en plus grand quantité, plus gras, plus sucré lorsque vous êtes stressée, déprimée ou lorsque vous vous ennuyez ? Voici comment savoir si vous êtes une "mangeuse émotionnelle".

Ai-je vraiment faim ?

C'est la question qu'il faut que vous vous posiez lorsque vous avez envie de dévorer un paquet de gâteaux ou toute votre réserve de chips. Si vous répondez non à cette question, il est possible que vous soyez en train de manger pour trouver du réconfort, pour tromper l'ennui ou à cause du stress. Voilà le premier indice, vous êtes peut-être, comme de nombreuses personnes, une "mangeuse émotionnelle". Problème : lorsque l'on a développé ce type de comportement alimentaire, la sensation de faim n'est plus du tout facile à déceler. Envie et besoin de manger se mêlent. 

Questions à se poser

Valérie Orsoni, coach minceur et forme, utilise plusieurs questions pour déterminer si sa cliente mange selon ses émotions. "Si elle répond oui à au moins quatre de ces questions alors elle est susceptible d'être une mangeuse émotionnelle : 

- Êtes-vous souvent tentée par les aliments que vantent les publicités visuelles ?
Avez-vous tendance à grignoter après une journée stressante ou épuisante ?
- Êtes-vous attirée par les aliments sucrés, gras et salés ?
- Vous sentez-vous mieux dans votre corps après avoir consommé ce type d'aliments ?
- Est-ce difficile de résister à l'envie de manger ce type d'aliments lorsqu'ils sont à votre portée ? (...)
- Vous arrive-t-il de penser à des aliments que vous appréciez entre les repas ?
- En commençant votre repas par une entrée, pensez-vous déjà au plat suivant ou au dessert qui suivent ?
- Vous recompensez-vous souvent par de la nourriture ou, au contraire, vous punissez-vous souvent en vous empêchant de manger ce que vous aimez si vous n'avez pas atteint votre but ?"

Un sentiment, une pulsion alimentaire

Pour Béatrice Benavent Marco, nutritionniste et diététicienne, le premier entretien est généralement révélateur. "A l'interrogatoire, la patiente associe toujours ce comportement alimentaire à un moment de la journée qui fait suite à un sentiment (tristesse, ennui, stress, repos après une longue journée de travail...). On ressent bien que les aliments ingérés sont toujours liés à l'affect. Le but de cette consommation est de se soulager d'un ressenti désagréable..."


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