Ces traitements qui protègent de l'infarctus Le signal d'alarme, la douleur dans la poitrine

Quand les médicaments ne suffisent plus à déboucher les artères qui entourent le coeur, on utilise une technique aujourd'hui bien rodée, l'angioplastie. Elle consiste tout simplement à introduire un petit ballonnet et un mini-ressort (stent) à l'intérieur de l'artère du cœur afin d'écraser la plaque d'athérome et ainsi d'agrandir le diamètre de l'artère malade. Objectif : rétablir une circulation sanguine normale afin que le cœur soit bien alimenté en oxygène. 

La première indication de l'angioplastie c'est bien sûr la phase aiguë de l'infarctus du myocarde. Dans ce cas-là c'est une urgence, il faut au plus vite réparer l'artère bouchée. Chaque année, sur 120 000 angioplasties, 500 sont ainsi pratiquées en urgence à la suite d'un infarctus. L'autre indication la plus courante, c'est la douleur dans la poitrine. C'est le signal d'alarme de ce qu'on appelle médicalement l'angine de poitrine.

A ce stade, la circulation sanguine n'est pas complètement interrompue mais l'artère a commencé à se boucher donc le sang circule moins bien, le débit sanguin est moindre. Résultat à l'effort, lorsque justement le cœur a besoin d'être davantage oxygéné, des douleurs apparaissent. 

"Il y a 2 semaines on m'a posé 3 stents. Je n'avais pas fait d'infarctus mais par contre mon test d'effort n'était pas bon donc j'ai passé une coronarographie qui a montré le mauvais état d'une artère. L'angioplastie a donc été faite immédiatement" explique François.

Et c'est souvent ainsi que cela se passe. "On cherche d'abord des preuves fonctionnelles que le muscle cardiaque est mal irrigué et donc mal oxygéné. Ca peut être un électrocardiogramme, une échographie ou encore un test d'effort. Si c'est confirmé, le patient passe une coronarographie au cours de laquelle on peut si nécessaire lui poser un ou plusieurs stents pour soigner la ou les artères malades" explique le Pr Cassagnes.

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